salle de soin

[hall d'accueil]

Ciel n'avait pu que regarder son propre corps disparaitre sous le sort. c'était un sentiment très désagréable. Et s'il en manquait un bout? Lorsque son corps commenca a réapparaitre dans la salle de soin de l'infirmarie, ce n'était que grimace.
Elle rouvrit les yeux et observa son corps reprendre des couleurs, et des sensations. Son système nerveux revenait opérationnel, et avec lui, un élan de douleur dans le ventre. Comme du feu a l'intérieur, comme une brulure a l'azote liquide, au plus profond de ses entrailles. La douleur était telle qu'elle ne put meme pas crier. Elle arracha de ses tripes le médaillon des ténèbres et le tint si fort dans la main, que le motif s'imprima dans sa paume!!
Ensuite, elle s'écroula en perdant connaissance a meme le carrelage blanc.

Depuis la rentrée, Ava n’avait fait que trier boîtes de médicaments et empiler des cartons. Elle n’avait pas encore vu l’ombre d’un malade ou d’un blessé. C’est vrai que dans l’absolu, c’était préférable, seulement, sa santé mentale commençait sérieusement à en prendre un coup. Elle se sentait seule et inutile et avait presque envie de partir seule pour affronter le Néant à elle toute seule. Elle avait tellement d’énergie à revendre et si peu d’occasions de le montrer.
Lasse, elle décida de se diriger vers le Réfectoire pour noyer son chagrin d’infirmière dans un énorme hot-dog à la sauce piquante. Quelle ne fut pas sa surprise de trouver juste devant la porte une jeune fille étalée sur le sol, avec une bon morceau de peau arrachée. Une morsure grave d’après ce qu’elle put juger. Sans se poser de question, elle souleva l’étudiante et la plaça sur un brancard.



« -Je fais enfin pouvoir faire quelque chose ! »

L’ange emmena la jeune fille jusqu’à la salle de soins où elle allait pouvoir guérir cette vilaine blessure. En regardant de plus près, elle s’étonna de voir le corps se mouvoir différemment au niveau de la tête et au niveau du corps, mais surtout que la plaie ne saignait presque pas. Elle déduisit très vite l’origine du phénomène.

« -Une barrière temporelle ... Si je veux la soigner correctement, il va falloir la retirer. Ca m’a l’air d’être du bon travail, un des séraphins j’imagine … »

Elle posa ces deux mains au dessus- de la plaie et généra un voile fin de lumière qui recouvra la blessure de la même façon qu’une cloche. De cette manière, le sang ne pourrait pas aller très loin une fois le sortilège brisé. De plus, elle avait chassé l’air contenu à l’intérieur et il ne pourrait pas coaguler.
Après cela, elle s’attaquer au sort de Morgane qui était plus difficile à annuler. Pour le briser, il fallait prendre beaucoup de paramètres en compte, mais c’était à la portée de notre courageuse infirmière. Même s’il lui fallut quelques minutes, elle parvint à en venir à bout, avec sur le front quelques perles de sueur. C’était un exercice qui demandait autant de concentration que désamorcer une bombe, donc mieux valait prendre un maximum de précautions.
A peine eût-elle fini que le sang se mit à jaillir dans la bulle d’air à grand flots. Si Ava ne faisait rien rapidement, Ciel allait y passer. Mais, sur ce coup, le médecin était très motivé et n’avait pas l’intention de laisser son premier patient de l’année atterrir à la morgue à cause de son incompétence.

« - Bon, je vais commencer par stopper l’hémorragie, sinon ma pauvre petite cloche magique va exploser à cause de la pression. »

En quelques minutes, elle reprit le dessus sur la situation. Elle usa de quelques sorts et de beaucoup de compresses pour venir à bout de ce torrent vermeil qui semblait intarissable. Maintenant, on voyait nettement la trace de morsure et le véritable travail d’Ava allait pouvoir commencer.

« -Je vais avoir besoin de tes cheveux petite adepte. Pardonnes-moi d’avance, mais si tu veux revoir la lumière du jour, il va falloir faire un petit sacrifice. »

Avec sa longue paire de ciseaux, elle découpa quelques mèches bleues à Ciel qu’elle répartit autour de la morsure. Elle comptait utiliser l’ADN contenue dans ces fragments pour reconstituer des cellules de peau qui iraient remplacer celles qui lui avaient été arrachées. Elle commença à réciter la formule qu’elle avait appris dans un grimoire de magie blanche. Les cheveux se mirent à trembler, puis devinrent de plus en plus épais. Leur texture et leur couleur se modifia en même temps. Les mèches s’étaient finalement changées en de drôles de gouttes roses qui s’écoulèrent sur la plaie et comme de la cire se solidifièrent pour devenir de la peau. Il n’y avait même plus de trace de la blessure.

« -Tu peux te réveiller maintenant … » dit-elle en caressant le visage de l’adepte des ténèbres.

Ciel paraissait si paisible, allongée sur le lit de l'infirmerie. Si pure, si fraiche, si douce. Une mèche bleue balayait son front humide de sueur. L'esprit endormi de la jeune fille offrait un aspect plus chaleureux de sa personnalité, presque fragile,a l'opposé de ce qu'elle donnait en spectacle pour se protéger. Elle vagabondait de souvenirs en souvenirs, comme autant de moutons comptés...

Ciel, délicatement, ouvrit ses paupières bordées d'une longue rangée de cils. Ses pupilles se dilatèrent instantanément sous la lumière agressive de la salle de soin. Ciel serra les dents sous le souvenir de la douleur. Mais elle ne bougea pas, se retint presque de respirer, observant le plafond immaculé. Elle essaya de se redresser, esquissa une grimace et un grincement de dent, et se laissa retomber au final. Elle inclina juste la tete, et eut la vision d'un ange.

Un visage angélique encadré d'une chevelure blonde. La douceur meme, la maternité incarnée... Ciel leva un sourcil étonné, dévoilant un instant son étonnement, avant de vite se canalyser et de reprendre son air renfrogné. Par contre, elle ne se permit pas de faire de réflection déplacée.

"Je serai sur pied dans combien de temps?"

fit-elle en tournant la tete sur son oreiller. Elle tomba alors nez-a-nez avec le médaillon posé sur la table basse. Ténèbres. Elle esquissa un sourire, ca lui allait comme un gant. Elle était ravie. Elle ferait honneur a son élément.

"Je n'ai pas mal, mais je me sens faible. Je n'aime pas ca."

Ava fit un doux sourire à Ciel. Elle avait l'air de ne pas apprécié de ne pas avoir la possession de toutes ses capacités, pourtant elle n'avait pas l'air méchante, l'ange l'avait vu quand la jeune fille dormait. Elle semblait paisible, et ne pouvait pas se cacher derrière un comportement rebelle, ce qui était apparement le sien, puisqu'elle s'était retrouvée dès son premier jour attaquée par un membre de l'Académie. Elle lui dit:

"Eh bien, tu dois rester encore une heure ici, pour que ton ventre cicatrise sans risque de se réouvrir. Et quand tu seras sorti, tu ne devras pas faire de sport ou d'exercices physiques pendant deux jours. Ca n'est pas du tout une punition, je ne veux juste pas que ça te refasse mal.
Et ... personne n'aime se sentir faible. Mais c'est parfois un sentiment impossible à éviter."

(désolé du cours post, mais je sèche -_-)

Anna déposa délicatement la jeune fille sur un banc a quelques distances d'un autre adepte deja amoché. Il semblait d'ailleurs que c'était une nouvelle. Cela ne rassura pas vraiment Anna. Si les nouveux n'était pas très résistants, ils avaient interet pour leur survie a se surentrainer!!

Anna hocha la tete en croisant le regard d'Ava, puis la jeune muette quitta la pièce silencieusement, laissant seule la nouvelle recrue avec les deux personnes de l'infirmerie.

Ava remercia d'un mouvement de tête Anna, puis prit la jeune femme malade dans ses bras et la déposa sur un bon lit douillait. Elle semblait manquer de sommeil et ne devait pas avoir mangé depuis plusieurs jours, ce qui avait entraîné un évanouissement. L'ange mit une couverture de survie sur le corps de la jolie humaine afin que son corps se réchauffe progressivement. Puis elle créa une potion à base d'herbes qu'elle gardait en stock dans un des placards de l'infirmerie. Elle la fit ingurgiter à la fille alors qu'elle dormait. Normalement elle devrait se réveiller en forme dans quelques minutes. Cela lui laissait le temps de préparer un bon chocolat chaud pour son réveil et de discuter avec Ciel.

Une heure... Une longue restée a passer son temps alangui sur ce lit. Une heure de temps a ne rien faire, a perdre son temps. Ciel reposa sa tete lourde sur l'oreiller moelleux de l'infirmerie et observa le plafond blanc. Ses doigts habiles a manier l'épée glissa le long de son ventre, sur sa peau lisse et douce comme une peau de peche. Elle y découvrit une nouvelle cicatrice a son actif, comme un souvenir qui la rapellerait a l'ordre. Elle était irrégulière, formant presque le dessin d'une machoire. Les chaires n'étaient presque plus a vif. Cette infirmière était une magicienne, une vraie fée de la magie blanche.

Elle vit ensuite une jeune femme a la peau mate entrée et déposée une nouvelle venue.

"pfff. On peut etre tranquile nul part..." chuchota-t'elle, observant d'un oeil peu avenant sa nouvelle voisine inconsciente. Elle la détailla des pieds a la tete, cherchant a jauger sa force et son caractère, mais ne trouva rien de probant, si ce n'est une apparence plutot sale et pauvre...

[HRPG: Gomen gomen... une groooosse flemme de poster m'a retenue mais me revoilàààà ^^!]

Pendant le chemin entre le hall d'accueil et l'infirmerie, Sakyû n'avait pas pu résister plus longtemps et s'était évanouie. Dans un état second, elle s'était sentie passer de bras en bras jusqu'à s'enfoncer dans un lit profond et confortable. Dans son univers intérieur, elle avait poussée un soupir de soulagement tant le matelas était bon après tant de jours d'insomnie. On lui fit ouvrir la bouche et avaler quelques chose. Elle n'était pas douée plus que ça pour la médecine et ne put donc pas réellement savoir ce qui se passait. Ce qui était sûr, c'est qu'elle ouvrit les yeux à peine une dizaine de minutes plus tard. Elle dut attendre quelques secondes avant que tout lui revienne et elle se redressa brusquement, ses yeux grands ouverts. Elle murmura, la bouche encore un peu pâteuse:

-"Je...Je suis arrivée?"

Son regards passa d'une femme aux longs cheveux blonds qui semblaient flotter autour de son visage angélique, et une autre aux cheveux noirs et courts, à l'air un peu bourrus. Une tendre odeur de chocolat vint lui titiller les narines. Elle ne connaissait pas cette senteur, n'en ayant jamais bu de sa vie.
Ses yeux se plissèrent et ses longs cils cachèrent ses pupilles. Sous la couverture, elle ramena ses jambes contre elle et machinalement, passa sa main dans son dos, comme pour vérifier que l'on ne l'avait pas découvert.

[Tour Mériodonial]

Fally entra, Moera agripper à elle, elle la déposa sur un lit voisin a celui d'une jeune fille. Elle essuya son front fiévreux et tomba, epuiser, sur une chaise un peu a l'écart. Elle prit soin avant de prévenir l'infirmière de l'arriver de Moera, en esperant que celle ci ne râlerait plus, et que son front se refroidirait au plus vite, lui permettant de dormir. Sa migraine éait tellement douloureuse que le sommeil ne vous assurait plus de dormir, pourtant c'est tout ce qu'elle demandait, dormir pour être joyeuse et égaée comme avant, dormir pour oublier tout es malheurs, et surtout dormir pour ne plus penser aux yeux fous de Franck. Elle soupira et ferma les yeux, ésperant réussir a s'assoupir, ne serait-ce que quelques seconde.

"Dor...mir..."

Elle savait qu'elle paraissait peut-être folle mais elle voulait juste que Moera soit guéris et qu'elles puissent repartir ensemble a leurs chambre.

[Chambre 315]

Moera poussa un soupir soulagé en sentant sous son dos un lit d'infirmerie. Elle garda les yeux fermées un moment, accablée par sa migraine. Elle était fatiguée et espérait guérir vite. Après tout, c'était une école magique ! Ce genre de maladies stupides devaient se régler vite. Au bout d'un petit instant, elle daigna ouvrir les yeux. D'un côté, il y avait la fille qui l'avait aidée. Sans lui adresser un mot, retardant autant que possible le moment où elle devrait la remercier, elle porta son attention sur la reste de la pièce.Il y avait deux filles dans un état semblable au sien : la première lui était inconnue ; l'autre, en revanche - elle dû se redresser un peu pour confirmer ses soupçons - elle l'avait vue quelques temps plus tôt. Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres.

"Tiens ! On dirait qu'elle a survécu la méchante fifille..."

Elle savait que son attitude n'avait absolument rien d'intelligent. Elle le savait, mais elle ne pouvait s'en empêcher ; dès qu'elle avait Ciel sous ses yeux, elle n'aspirait qu'à la mettre en colère, comme si la haine qui les séparait durait depuis de longues années.

Ciel se redressa. L'heure s'était écoulée sans qu'elle s'en rende compte finalement. Elle tata du bout des doigts la surface de sa peau. Ca avait l'air bon. Pas d'entrainement qu'avait dit l'infirmière? Elle verrait bien. Ce n'était pas aujourd'hui qu'elle respecterait un ordre, encore moins un conseil.
Ses yeux bleux profonds, tel un vaste océan dans lequel on pourrait se perdre, fixait la nouvelle venue. Elle était épuisée mais semblait aller mieux grace a la boisson d'Ava. Puis une seconde arriva, aussi épuisée que la première. Et enfin... Moera. Ses yeux se plissèrent imperceptiblement. Cette fille, elle aurait pu la bouffer, qu'elle se serait pas gener.
Elle fit comme si elle ne l'avait pas entendu, se contentant, comme si la pièce était vide, de s'assoir et de baisser la couverture qui cachait le haut de son corps. Sa nudité partielle montra de nombreuses cicatrices, et tatouage, et un corps parfait dans les proportions. Deux seins galbés, rehaussés de tatouage en forme d'ailes d'ange, rejoignaient des croix noires a l'envers dessinant des épaules musclés et carrées.

Ciel, sans pudeur, se rhabilla de son débardeur que l'infirmière avait du enlever pour soigner la plaie. Il était taché mais n'en avait cure. Ensuite elle sauta du lit et se dirigea vers la sortie, s'approchant au passage de Moera qui était sur le chemin. Elle s'approcha si pret, qu'elle susurra a son oreille :

"Ne sois pas jalouse..."

Puis un petit sourire en coin, elle laissa derrière elle Moera et les trois autres femmes de la pièce et se dirigea enfin vers le bureau des renseignements.

[bureau des renseignements]

Moera regarda sa rivale fixement, malgré son mal de crâne. Elle détailla brièvement son corps et la regarda passer devant elle, affichant dans son regard autant de dédain qu'elle en était capable. Quand l'adepte des ténèbres fut sortie, elle lança tout bas, presque pour elle-même :

"Sale catain."

Moera ne prêta attention à personne d'autre, hormis à l'infirmière qui tardait à s'occuper d'elle. Elle se sentait assez mal et sa morsure la faisait souffrir terriblement. Elle ne connaissait rien de la médecine et de tout ce qui y avait attrait, mais son mal était arrivé en même temps que sa blessure. Elle espérait que ça n'était pas trop grave ; une infirmité si précoce aurait été insupportable, pour ainsi dire inacceptable.

"Hey ! Madame l'infirmière ! Faut remettre du charbon où vous êtes toujours aussi lente ? J'aurais eu le temps de mourir trois fois !"

Ava se fit très douce avec Tsukushita, elle semblait appeurée et perdue. L'ange lui fit un sourire, puis lui tendit une tasse de chocolat, le meilleur qu'on pouvait boire à l'académie, et dit:

"Oui, tu es à l'Académie de Salaën. Tu étais dans un sal état quand on t'a amenée ici, mais avec la potion que je t'ai faite, tu vas retrouver tes forces dans les minutes qui suivent. Depuis combien de temps n'as-tu pas mangé?C'est surement à cause de ça que tu t'es évanouie. Bois ce chocolat chaud, cela va te faire du bien."

Puis deux jeunes filles arrivèrent dans le couloir de l'infirmerie, une des deux, celle qui devait surement être la malade à la base, faisant beaucoup de raffut lorsqu'elle vit Ciel. Les jeunes filles se regardèrent d'un très mauvais oeil, puis Ciel sauta sur ses pieds, et quitta l'infimerie sans un merci. Ava roula des yeux. Puis Moera la traita de lente. Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase: elle voulait bien être sympa, mais il y avait des limites! Il ne fallait pas oublier qu'elle était un ange, et elle était soit très gentille, soit très ... dur!
Ava contourna Moera et se dirigea vers la jeune fille qui l'avait amenée, la mena jusqu'à un lit et l'y coucha. En effet, Fally paraissait sur le point de s'évanouir ou de s'endormir. L'ange la couvra d'un drap, et lui donna un chocolat chaud à elle aussi. Puis elle tira un rideau, et se retrouva en face de Moera. Elle avait l'air impressionante et lui dit d'une voix cassante:

"Tu pourrais remercier ton amie qui t'as porté jusqu'ici en supportant tes jérémiades. Ce n'est pas une demande mais un ordre!
Et on est dans une infirmerie ici, pas dans un cirque, alors arrête de faire du bruit comme un troupeau d'éléphant. Si tu arrêtais de bouger aussi, je pourrais peut-être te soigner."

Puis son visage se radoucit, et elle dit:

"Bon allez, va t'allonger sur ce lit, le temps que je te prépare une potion. Je vais te mettre une pâte pour refermer la plaie, ça risque de picoter un peu."

Fally remercia d'un marmonnement la jeune ange et se coucha sur le lit, epuiser, elle ne prit même pas le temp de boire son chocoat, tellement l'épuisement l'envahissait, avant que l'ange ne tire le rideau, elle dit gentillement mais presque inaudible cette phrase.

"Pas la..peine..de me remercier..."

Oui, Fally n'aimait pas qu'on la remercie, car sinon cela voulait dire que la personne avait une dette envers elle, et elle détestait sa. Sa getillesse était gratuite, autant que sa gaitée et sa joie, on ne paye pas les geste ou les sentiments, sa se paye au fil du temp, sans bijoux, sans argent, juste avec un sourire. Fally, après quelques minues de combats avec elle même pour s'endormir, s'assoupit. Enfin!!! Mais son sommeil était mouvementé et peu reposant, ses songes était-il maudit pour qu'il la fasse souffrir comme sa?

~
On pouvait apercevoir une plaine, la plaine ou jouait Fally et Fanny plus jeune. Fanny était assise sur le haut de la plaine, dos a Fally, son visage cachée, elle regardait le soleil se coucher. Fally hereuse courut jusque a Fanny, mais avant qu'elle arrive a sa porter, Fanny se retourna laissant apparaitre sur son visage des traces de coups, et un couteau plante dans son front, elle pleurait et dit en une seule phrase.

-Baigne dans le sang comme tes proches, souffre comme je souffre...
~

Fally se réveilla en sursaut, ruisselante de sueur, son coeur battait si fort, son front était brulant, elle voulut lacher un cris, mais rien ne sortit de sa bouche. Elle regarda autour d'elle, rien, elle avait juste fait tomber sa tasse de chocolat qui c'était écraser a terre en plusieur petit morceau.

"Oh non..."

Elle se leva de son lit, toujours aussi mal, et ramassa bouta bout les petit morceau, ses pleurs se mélangeait au perle de sueur, la peur c'était dissipé, mais l'effet était toujours la.

Moera poussa un soupir fatigué et ennuyé pour toute réponse à l'infirmière. Elle ne voulait pas être ici ; elle voulait aller se coucher dans le silence d'une chambre chaude. Tout l'énervait, ce soir ; autant la blancheur et la propreté de la pièce que la sympathie à son goût trop clichée de l'infirmière. Elle poussa un grognement dans son lit. Et se retourna sur le côté.

"Aïe ! Quelle idiote !"

Elle venait de se reposer sur sa plaie qui lui faisait un mal de chien. La lycante et se retourna de l'autre côté, contrainte à voir en face d'elle la jeune fille qui l'avait secourue. Cela la gênait. Elle avait une fâcheuse volonté de ne remercier personne ; et elle s'y tenait. Au bout d'un moment à essayer veinement de regarder ailleurs, elle décida de fermer les yeux.

-"Oui, tu es à l'Académie de Salaën. Tu étais dans un sale état quand on t'a amenée ici, mais avec la potion que je t'ai faite, tu vas retrouver tes forces dans les minutes qui suivent. Depuis combien de temps n'as-tu pas mangé?C'est surement à cause de ça que tu t'es évanouie. Bois ce chocolat chaud, cela va te faire du bien."

Sakyû regarda l'infirmière en train de lui parler. Cela faisait du bien quelque part que l'on s'occupe d'elle. Quand elle parla du chocolat, elle sourit timidement et tendit les mains vers elle, prenant la tasse de chocolat. Une douce chaleur traversa ses mains, tendre, réconfortante. Alors qu'elle trempait ses lèvres dans le breuvage et savourait ce gout nouveaux pour elle, de nouvelles personnes entrèrent. Des femmes elles aussi. C'était presque à se demander si cette académie n'était pas habitée que par la gente féminine. N'osant pas se faire remarquer, elle les salua d'un petit mouvement de tête et baissa les yeux.
Les noms d'oiseaux apparurent bientôt dans la conversation et Sakyu se tassa dans son lit. Elle eu le feu au joues quand elle vu le torse nu de Ciel et serra les dents quand l'autre fille répondit mal à l'infirmière.

-"J...Je pense que je peux y aller..."

Elle tira la couverture sur le côté et pivota sur son derrière pour avoir les pieds posés au sol. Elle voulut tendre son bras et attraper son ombrelle mais ce rendit compte de son absence. Son regard balaya la salle et elle dut se rendre à l'évidence: elle n'était pas là, pas plus que son sac. La jeune fille qui l'avait transportée avait dut l'oublier dans la précipitations.

-*Je ne peux pas lui en vouloir la pauvre...*

Faly ramassa les derniers bouts de procelaine par terre et les jeta a la poubelles, puis elle essuya le chocolat chaud. Elle avait passer un sacré bout de temp dans cet infirmerie. Et il n'y avait pas beaucoup de personne agréable, appart l'infirmière qui n'avait rien a se reprocher. Elle avanca et regarda la jeune Moera. Elle s'avanca devant elle et dit d'un ton sans sentiments apparent.

"Je te laisse, tu na plus besoin de moi je suppose...oh et surtout ne e remercie pas, bien que je suis sûr que tu ne l'aurait pas fait..."

Elle pensa a lui renverser un saut d'eau sur la figure pour la réveiller un peu mais se ravisa, elle ne voulait pas laisser éclater sa colère ou son impatience. Elle était fatigué mais pas au point de dormir. Elle voulait tout oublier et se redonner la pèche, elle partit vers les jardins.

[Jardin]

Moera sentit d'abord une brûlure aigue dans son bras et étouffa un hurlement. Elle lança un regard agacé vers l'infirmière qui ne la regardait pas. Bientôt, le feu se changea en glace et Moera ressentit, comme l'avait annoncé l'ange, une sensation de gel très désagréable. Elle avait l'impression qu'elle ne pourrait plus bouger son bras et cette prespective l'enrageait. Elle ne dit pourtant rien et se contenta de regarder le plafond. Au bout d'un moment de silence froid, elle ouvrit la bouche, s'adressant à l'infirmière.

"Je m'ennuie. Est-ce que je peux partir ?"

Puis, sans attendre la réponse de l'infirmière, elle se leva, encore fiévreuse. Elle eut un vertige mais n'y porta aucune attention. Elle approuvait l'infirmière quans celle-ci parlait de retourner dans sa chambre. Moera se retourna pour faire face à Ava.

"Donnez-moi ce qu'il faut."

Moera prit l'onguent et le fourra dans une grande poche de sa robe sans prêter attention à ce que lui disait l'infirmière. Elle ne voulait pas de ses conseils ; ce serait manifester quelque signe de gratitude et, par principe, la jeune fille s'y refusait.

"Ouais, ouais, c'est ça !"

Tournant les talons, la jeune lycante s'éloigna, la démarche sobre. Elle ne porta pas un regard à l'autre patiente et sortit de l'infirmerie pour terminer sa nuit correctement. Elle éprouvait une étrange sensation sous l'épaule, comme un sentiment d'invulnérabilité pourtant ponctué de picottements. Il n'étaient pas vraiment dérangeants.

"Allez, ciao la troupe !"

[Chambre 315]
[...]
[Amphithéâtres]

L'infirmière retourna alors vers Sakiyu, qui semblait s'etre remise de ses émotions et de son extreme fatigue. Sauf qu'elle semblait maintenant assez désemparer.

"Sakiyu? Si tu te sens mieux, tu devrais aller dans le hall d'accueil aller chercher ton élément auprès du grand miroir."

Sakyû, discrète comme une ombre était restée dans son coin, les yeux dans le vague, une mèche de cheveux enroulée autour de l'index. Comme prise en flagrant délit, elle avait sursauté quand l'infirmière lui avait adressée la parole. Elle s'était inclinée face à elle, puis lui avait adressée un:

-"Merci beaucoup de votre aide." quasi inaudible.

Enfin, elle s'était glissée hors de la pièce, dans un bruit de tissus qui se froisse.
Elle resta un moment là dans le couloir, les bras ballants, l'air absent. On aurait presque put avoir pitié d'elle, avec son air d'enfant perdu, solitaire et cette robe blanche dont le col lui tombait d'un côté jusqu'au tiers de sa poitrine, révélant qu'elle ne portait pas de dessous. Une brise la ramena à la réalité et elle se demanda ce qu'elle devait aller chercher déjà. Ah oui! L'ombrelle et ses bagages. Une autre fille sortit de l'infirmerie et Sakyû se glissa dans l'ombre d'un meuble pour ne pas qu'elle la remarque. Cela avait apparemment marché, puisqu'elle l'avait croisée sans même la regarder, sauf si elle cherchait délibérément à l'ignorer.
Sakyû pivota sur ses talons, se basant sur son bien pauvre sens de l'orientation pour se diriger dans les dédales de couloirs. Sentant la lumière s'accroitre, elle supposa qu'elle s'approchait du hall.
Soudainement, elle tituba légèrement et dût se rattraper au mur pour ne pas tomber.

-*Ne pas forcer... sinon je...*
-"Hmmm..."

Accélérant tout de même le pas, ses talons claquant sur le sol, faisant lever le bord de sa jupe, montrant par moment un peu sa petite culotte. Son corps n'était pas celui de la jeune femme qu'elle était pourtant. Ses hanches n'étaient pas dessinées comme ceux des femmes qu'elle avait croisées jusqu'à maintenant, plantureuses, sûres d'elle et de leur charme. Il ne serait venu à l'idée de personne que ce petit bout avait déjà enfanté, et vécut ce que l'on ne souhaitait à personne. Sakyû avala sa salive alors que le doute sur la légitimité de sa venue ici l'assaillait de nouveaux. Un souffle d'air sur son épaule et elle se retrouva de nouveaux dans un monde bien à elle.
Elle eu la nette impression qu'elle connaissait la voix qui lui chuchotait à l'oreille:

-"Ne perd pas espoir, ne perd pas espoir..."

Une brise glacée sur sa joue, comme un baiser lorsque le temps est froid. Le temps de son pays par exemple, et le baiser de son éternel amour. Tout cela sembla l'avoir remis d'aplomb et elle se mit à courir gauchement jusqu'au hall.

[Hall]

[Infirmerie]

La porte s'ouvrit à la volée et Moera entra, à première vue beaucoup plus vive que la veille. Pourtant, quand on regardait mieux, chaque pas de sa démarche rapide et dure était ponctué par un petit affaissement douloureux ; deux entailles horizontales à chaque talon laissaient couler un sang rouge vif derrière la lycante. Son poignet gauche était lui aussi sanguilonant, sa cicatrice bandée avaient rougi le blanc de la compresse. Pour couronner le tout, il semblait que le bras tout entier n'était animé d'aucune vie.

Moera ne regarda même pas l'infirmière et se jeta sur le premier lit vide qu'elle trouva. Sa rage était encore contenue ; elle fixait un point des ses yeux flamboyants et attendait les reproches d'Ava, impassible. Elle avait apprécié de combattre avec Ciel mais cette fin la mettait hors d'elle ; non pas qu'elle ne fut pas préparée à être blessée : c'était la dernière technique de Ciel qui l'irritait tant. De son point de vue, c'était une stratégie malsaine, lâche et machiavélique. Si quelqu'un méritait son élément ici, c'était bien Ciel Tomoké !

[Lac]
Moera venait tout juste de prendre place dans son lits que la porte s'ouvrit de nouveau, et Pim entra suivit de son gÿk. Il baissa sa concentration et le temps reprit son coups, il remit sa main sur le plaie de Ciel qui recommençait à déglutir de sang. Son regard balaya la salle, il n'aperçu pas tout de suite Ava. Il décida donc d'installer Ciel dans un lit, qui se trouvait par la plus grand des hasard juste à coté de Moera. Ses gestes étaient doux, attenntionnés. C'était encore des jeunes, certains n'imaginent pas encore dans quelles histoires ils s'embarquent surment. Mais la situation était urgente, l'académie avait besoin de nouvelle recrue pour complété son armée, s'en était presque triste. Après un moment ou il repensa à tout les dangers qu'on donnait à ses jeunes adepte, il tourna la tête vers Moera, sa main toujours appuyer sur la plaie de Ciel.



"Beau combat, mais tu devrais faire plus attention à ta propre vie, la victoire n'ai pas tout. Croie-moi il y a des choses que vous louperez si vous ne vous calmez pas un peu. Ava ne devrait plus tarder maintenant."

Pim n'essayait pas vraiment de la sermonner, mais il était triste de voir de si jeune gens se déchirer pour une simple histoire d'orgueil, alors qu'au fond d'elles, elles s'appréciaient sincèrement, le maître des ténèbres en était convaincu. Son gÿk disparut et le silence s'installa dans l'attente de l'infirmière qui arrivait à grands pas maintenant.